Je n’ai jamais pris la peine d’écrire un mauvais commentaire sur google, mais au regard de la manière dont j’ai été reçue, cela vaut de créer un précédent ! Il y a un an j’ai voulu faire découvrir à mes filles l’artisanant de ma région natale et rapporter chez nous des objets faits à la main, dans le respect d’un savoir-faire, d’une histoire. J’ai acheté des bols et des coquetiers, ainsi qu’une cruche à eau. Cela représentait beaucoup d’argent mais ces objets magnifiques allaient égayer notre quotidien. Il y a quelques mois, j’ai remarqué que l’anse de la cruche se fissurait à deux endroits, comme si le poids du contenant plein d’eau la fragilisait. J’ai cessé de l’utiliser, en décidant de la montrer au potier quand je retournerai dans la région, espérant une réparation possible. Ce que j’ai fait aujourd’hui. Mais bien mal m’en a pris ! La personne qui m’a accueillie a d’emblée été froide pour ne pas dire désagréable. Elle a reconnu que l’anse était sur le point de céder, à cause du poids, comme je le soupçonnais. « Je ne peux rien faire ». « Qu’attendez-vous de moi? » m’a-t on dit sur un ton défensif. Je ne suis pas céramiste, j’ignorais si c’était réparable ou non. Ce que j’attendais, c’était autre chose que cette réponse sèche et sans appel. J’’aurais volontiers racheté une cruche neuve (à 43 euros !) avec un petit geste commercial. Ah… si : la seule chose possible, prendre un petit marteau et casser moi-même définitivement l’anse pour en faire un vase ! On ne s’étonnera pas que les gens aillent chez IKEA acheter des cruches à cinq euros… quelle déception, d’autant que j’aime vraiment beaucoup le travail de ces potiers.
Suite : Je vous remercie de votre réponse. Je comprends votre position. Cependant, jamais je n’ai demandé une nouvelle cruche gratuite ! Je crains que la vendeuse ait cru cela d’emblée, ce qui explique son ton très défensif. Quant à notre agressivité, vous n’étiez pas là donc j’imagine bien que vous ne croirez pas sur parole, mais elle n’était pas de notre fait. Chacun peut avoir de mauvais jours, mais je tenais à rétablir les faits.